Retour Introspectif du desert

Je suis de retour…

…après un séjour que j’attends avec impatience chaque année depuis 36 ans…

Un moment qui laisse son empreinte, un espace hors du temps, une parenthèse profonde, intime, que j’aimerais vous partager.

coucher_soleil_dune

Comment décrire autant de moments précieux ?

Comment vous partager au mieux ce que j’ai ressenti durant ces 17 jours dans le désert ?

Dur dur le retour au bruit, aux gens, au brouhaha ambiant et au froid.
Je suis pleine comme un œuf dur que nous mangions le matin.
Je suis fatiguée par tant d’images, de sensations, de nuits écourtées et en même temps incroyablement vivante comme un corps après un gommage reçu au hammam.

Comment garder ce lien avec la nature, les éléments, les repas frugaux et la sensation de satiété ?
Comment rester centrée sur l’essentiel : créer, marcher, prendre soin de soi et de mon monde intérieur ?

Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant rêvé en me souvenant d’images très précises, de visions du futur, de lien avec mon âme. J’étais en connexion directe avec une sorte de magie, de flow, de vérité qui rendent difficiles tout faux semblant et jeux de personnages.

femmes_du_desert_2022

Comment rester moi, dans une forme de simplicité, de goût exacerbé pour la présence, en étant la tout simplement sans anticiper la suite ?

 
 

Comment continuer à être attentive à la préciosité de l’eau, du papier toilette, des pas dans le sable brûlant, et des sourires échangés sans parler la langue de l’autre ?
Comment ne plus me perdre de vue, en acceptant que le vent efface mes traces, que le temps passe sur le passé, et rester présente au.x présent.s que me fait la Vie ?

Je choisis alors de faire du tri en rentrant, d’épurer mon emploi du temps pour être plus attentive à ce qui est déjà et plus créative.

Je ne veux pas attendre pour le vivre :

  • Un autre séjour dans le désert
  • Une sécurité intérieure pour me détendre
  • Plus d’argent pour être tranquille
  • De nouvelles rencontres
  • Ou que sais-je…
empreinte_sable

Je choisis de cultiver la joie intérieure au contact des éléments, de la lune observée longuement, des étoiles, de la terre qui me porte et me nourrit, du vent sur la peau…

Je choisis de me faire toucher une fois par mois par une masseuse, une esthéticienne, une ostéopathe, une Energeticienne, une amie.

Je choisis de prendre le temps et ne pas travailler toute la journée, toute la semaine, de regarder ma Leelou jouer, de tenir la main de mon homme longuement, de sourire, beaucoup, de sourire encore, de laisser les larmes couler d’émotions plutôt que les retenir, de ranger-donner-vider, de relire ce texte imprimé sur mon bureau, de ne pas répondre quand je ne souhaite pas répondre, de ne pas parler pour remplir le vide, de faire connaître mon travail et de lâcher prise, d’avoir une parole et de la tenir et ne pas me débiner quand ça m’arrange…

Je choisis de donner le meilleur de moi et de m’aimer avec ou sans des kg en trop, avec et sans cliente, avec et sans peurs, avec et sans doutes, avec et sans grandes joies durables, avec et sans mon homme, mes enfants, ma famille, mes amies…

Merci, merci, merci pour tant de beauté et de lumière.

patricia_olive_portrait

Pour celles et ceux qui souhaiteraient faire du tri, renouer avec l’essentiel, tout simplement vivre pleinement l’instant présent et se chérir, nous préparons dès à présent la prochaine édition qui aura lieue l’année prochaine. Clique sur le bouton pour recevoir les infos en avant-première et rejoins-nous pour vivre à ton tour le séjour au coeur de l’océan de dunes...

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Aujourd'hui de plus en plus de monde a conscience que l'homme a un impact sur la nature, ce qui le rend responsable de l'avenir de la planète. Nous pouvons apprendre l'un de l'autre, et il est grand temps à mon avis de le faire. Je propose une voie pour cela : ralentir, prendre le temps d'écouter chacune des saisons, de la découvrir dans son sens profond, et de réaliser que nous vivons, nous aussi, des étapes d'évolution. Heureusement de nombreuses pratiques ont vu le jour afin de répondre aux besoins inassouvis en termes de relation à son corps pour ne plus être en guerre avec lui, ne plus le considérer comme une bête noire.

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